Présidentielle 2022 : les propositions de Nathalie Arthaud dans le domaine des mobilités
• Construction et régénération du réseau ferroviaire ;
• développement des transports en communs et d’un réseau accessibles à tous ;
• recenser les besoins et planifier la production de flotte de VE
véhicule électrique
et hybrides ;
• entretenir les infrastructures routières « vitales à l’économie » ;
• mise en place de lieu de stationnement gratuit ;
• création de pistes cyclables ;
telles sont quelques-unes des propositions de Nathalie Arthaud
, candidate LO
Lutte Ouvrière
à l’élection présidentielle 2022, communiquées à News Tank le 18/01/2022.
« Les villes doivent développer les transports en communs accessibles à tous, en particulier à ceux souffrant d’un handicap. La mise en place de lieu de stationnement gratuit est indispensable, de même que les pistes cyclables. L’autopartage existe mais l’augmentation du prix de l’essence le rend souvent indispensable », indique Nathalie Arthaud.
« Depuis le 01/06/2021, les véhicules diesel immatriculés avant 2006 ne peuvent plus circuler en région parisienne dans la zone limitée. La ZFE
Zone à faibles émissions
comprend, outre la capitale, 79 communes de proche banlieue. Des villes de province comme Lyon ou Grenoble ont adopté le dispositif. Cette décision est censée diminuer la pollution dans les grandes villes et de réduire le nombre de décès qui lui sont imputables. Cela est louable, même s’il y aurait bien d’autres mesures à prendre pour arriver à cet objectif, à commencer par le développement d’un réseau de transports en commun pouvant éviter aux travailleurs de prendre leur véhicule pour se rendre au travail », ajoute la candidate.
Propositions de Nathalie Arthaud en matière de mobilités
Construction et régénération du réseau ferroviaire
- Investir dans la construction et la régénération du réseau ferroviaire
« Faute d’investissement et d’entretien dans les infrastructures ferroviaires, une fraction considérable du réseau ferré et de ses équipements est frappée de vétusté. Sur 4 900 km de voies, des ralentissements sont imposés. En région parisienne, les usagers des transports subissent quotidiennement, pannes, retards ou suppressions de trains. Près d’un tiers du réseau ferré est menacé de disparition, des prétendues “petites lignes” pourtant vitales pour les habitants et l’avenir des régions concernées. »
Les transports collectifs, solution pour les travailleurs vivant en périphérie des grandes villes
- Développement des transports en communs accessibles à tous, en particulier à tous ceux qui souffrent d’un handicap par les villes,
- développement d’un réseau de transports en commun pouvant éviter aux travailleurs de prendre leur véhicule,
- mise en place de lieu de stationnement gratuit,
- création de pistes cyclables.
« De très nombreux travailleurs vivent dans la périphérie des grandes villes. La meilleure solution reste le transport collectif… lorsque cela est possible. Car les horaires de plus en plus atypiques rendent souvent ces transports impraticables. L’autopartage existe déjà mais l’augmentation du prix de l’essence le rend souvent indispensable. »
« Quant à l’utilisation du vélo, de la trottinette, des vélib', c’est peut-être envisageable dans le centre des grandes villes. Mais il faut n’avoir jamais travaillé dans une usine en équipe commençant à 5 heures du matin, hiver comme été, pour imaginer qu’il soit une solution généralisable. S’il n’y a pas de transports collectifs organisés par le patron la seule solution reste la voiture individuelle avec le covoiturage lorsqu’il est possible. »
Renouvellement des flottes de véhicules thermiques en VE véhicule électrique , une charge financière pour les ménages populaires
« Qui peut se payer un véhicule hybride ou électrique ? Pas les ménages populaires. En dix ans, les prix des voitures neuves ont augmenté de 35 %, selon l’Argus de l’automobile, pour atteindre en moyenne 26 000 €. En 2020, 2,3 % seulement des ménages ont pu acheter une voiture neuve, contre trois fois plus dans les années 1990. »
« Les aides existantes ne suffisent pas à financer l’achat d’un véhicule neuf, et l’acquisition d’une voiture d’occasion relativement bon marché ne fait que repousser le problème. Ce renouvellement forcé du parc automobile, sous la menace d’amendes, représentera une ponction financière pour tous les travailleurs. À une époque où les trusts de l’automobile et du pétrole se vantent d’être plus verts les uns que les autres, ce serait à eux de le financer. »
Mettre un terme à la concurrence des industriels et aux lois du marché qui engendrent la spéculation
- Recenser les besoins et planifier la production en mettant un terme à la concurrence et aux lois du marché qui engendrent la spéculation,
- placer les industriels sous le contrôle direct des travailleurs et de la population,
- supprimer le secret des affaires et le secret industriel,
« Chaque travailleur, quel que soit son poste ou ses responsabilités, doit pouvoir rendre public, sans risquer son emploi, tous les agissements dangereux dont il a connaissance. Cela ne peut être qu’une première étape avant de collectiviser l’ensemble des groupes capitalistes pour les soumettre à un plan commun de production répondant aux besoins de la population sans détruire la planète et, en économisant au maximum les ressources. »
Rénovation des axes routiers pour garantir une sécurité routière
- Entretenir les infrastructures routières « vitales à l’économie »,
- 17 % des chaussées et un tiers des ponts ont besoin de réparations,
- 7 % des ponts présentent un risque d’effondrement.
« Les axes routiers, dont l’entretien est laissé à la charge des collectivités, sont surchargés de poids lourds. L’entretien des routes est laissé par les capitalistes du transport routier à la charge des collectivités. D’après les chiffres officiels de 2020, le quart du budget des régions sert aux transports ferroviaires, routiers, et même fluviaux ou maritimes. »
« Nous faisons face à une augmentation de l’insécurité routière. L’effondrement du pont de Gênes à l’été 2018 a illustré à quel point le capitalisme est incapable d’entretenir les infrastructures vitales à l’économie. En France, 17 % des chaussées et un tiers des ponts ont besoin de réparations. 7 % des ponts présentent un risque d’effondrement. »
Parcours
Enseignante en économie au lycée Le Corbusier (Aubervilliers)
Porte-parole nationale
Conseillère municipale de Vaulx-en-Velin
Porte-parole d’Arlette Laguiller
Établissement & diplôme
Agrégée d’économie et de gestion
Fiche n° 45122, créée le 18/01/2022 à 13:32 - MàJ le 18/01/2022 à 17:32