• Décongestionner le territoire de la métropole bordelaise (suppression de 10 % de la circulation de véhicules et réduction des points noirs sur la voirie) ; • fluidifier les liaisons entre les deux rives de la Garonne (amélioration des liaisons avec la Presqu’île et renforcement de la capacité de franchissement du fleuve) ; • offrir des alternatives attractives pour les liaisons entre la métropole et l’extérieur (rabattement des véhicules vers les lignes structurantes de transport existantes, renforcement de l’offre ferroviaire du RER Métropolitain, déploiement d’un « car-express », régulation du trafic des poids-lourds) ; • décarboner les mobilités (modes actifs, mobilité électrique, conversion de la flotte de bus, ZFE
Zone à faibles émissions
) ; • favoriser une nouvelle gouvernance (coopération avec les EPCI
Établissement public de coopération intercommunale
voisins afin de définir un nouveau mode de gouvernance des mobilités, groupe de travail pour proposer des scénarios en 2022, discussions avec le SMT
Syndicat mixte de transports
Nouvelle-Aquitaine Mobilités et les autres AOM
Autorité organisatrice de la mobilité
) ;
tels sont les principaux axes du schéma des mobilités 2020-2030 de Bordeaux Métropole
• Métropole située dans le département de la Gironde (33) en Région Nouvelle-Aquitaine• 28 communes• 830 284 habitants (Bordeaux métropole, 2024)• 428 724 logements (Insee, 2018)• 425 225…
présenté par Alain Anziani, son président, le 10/09/2021.
L’objectif du document, élaboré depuis juillet 2020, est de « repenser les mobilités pour décongestionner les communes et faciliter les déplacements », selon Alain Anziani. Il se décline en 19 actions visant les transports collectifs, les mobilités actives, la voirie, l’innovation, la logistique et la décarbonation.
Son périmètre se veut élargi pour « intégrer les territoires voisins et les flux venant de l’extérieur ». Il développe également « une approche circulaire des transports qui vient compléter l’armature en étoile du réseau afin d’améliorer les connexions entre territoires ».
Le document fixe de nouveaux objectifs de part modale à l’horizon 2030 en passant de 29 à 32 % pour la marche, 8 à 18 % pour le vélo, 12 à 17 % pour les TC
Transports en commun
et 50 à 33 % pour la voiture.
Sa mise en œuvre durant la mandature représente un budget de 3,3 Md€, dont 1,6 Md€ d’investissements et 1,7 Md€ en fonctionnement, selon les estimations de la Métropole.
Le schéma des mobilités 2020-2030 sera soumis au vote en conseil métropolitain le 23/09/2021.
Les cinq axes du schéma des mobilités 2020-2030 de Bordeaux Métropole1/5
Axe 1 : Décongestionner le territoire métropolitain
Supprimer 10 % du flux de véhicules sur voirie
accroître la performance du réseau actuel des transports en commun en doublant le linéaire de couloir bus d’ici à 2030, soit +80 km
mieux faire connaître le réseau de transports en commun auprès des usagers en développant la communication et l’information voyageurs
compléter le réseau actuel des territoires métropolitains par :
de nouvelles liaisons structurantes privilégiant les liaisons de bus express : sept lignes pour 104 km
un maillage d’interconnexions permettant les liaisons circulaires et de périphéries à périphéries
en reliant les zones d’activités
favoriser le développement de la marche
28 plans de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics approuvés en 2023
réalisation d’un code de la rue en 2022
fonds de désencombrement des trottoirs, enfouissement des réseaux, élargissement et création de trottoirs
rues aux écoles et piétonisation
travailler avec les acteurs économiques et universitaires dans le cadre des plans de mobilité
réduire la demande de déplacements
favoriser l’augmentation de la pratique du vélo avec :
la création d’un réseau express vélo (REVe) long de 250 km et l’entretien et le développement du réseau existant
l’équipement de 9 000 nouveaux arceaux-vélos, l’installation de 30 nouveaux abris-vélos et 200 vélobox
Réduire les « points noirs » de la circulation sur voirie
en améliorant le fonctionnement de la rocade et des grandes pénétrantes (mise à 2x3 voies, échangeurs…)
en complétant le maillage des liaisons routières existantes par de nouvelles voiries « multi usages » (couloirs bus, vélo, covoiturage…)
en facilitant l’accessibilité routière aux transports collectifs et en développant la régulation dynamique du trafic
en fluidifiant le réseau existant par une amélioration du fonctionnement des carrefours et des giratoires
en développant les usages partagés de l’automobile : covoiturage (voies réservées, aires…) et autopartage (AMI
Appel à manifestation d’intérêt
autopartage, expérimentation dans les opérations immobilières d’une offre autopartage)
Axe 1 : Décongestionner le territoire métropolitain
Supprimer 10 % du flux de véhicules sur voirie
accroître la performance du réseau actuel des transports en commun en doublant le linéaire de couloir bus d’ici à 2030, soit +80 km
mieux faire connaître le réseau de transports en commun auprès des usagers en développant la communication et l’information voyageurs
compléter le réseau actuel des territoires métropolitains par :
de nouvelles liaisons structurantes privilégiant les liaisons de bus express : sept lignes pour 104 km
un maillage d’interconnexions permettant les liaisons circulaires et de périphéries à périphéries
en reliant les zones d’activités
favoriser le développement de la marche
28 plans de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics approuvés en 2023
réalisation d’un code de la rue en 2022
fonds de désencombrement des trottoirs, enfouissement des réseaux, élargissement et création de trottoirs
rues aux écoles et piétonisation
travailler avec les acteurs économiques et universitaires dans le cadre des plans de mobilité
réduire la demande de déplacements
favoriser l’augmentation de la pratique du vélo avec :
la création d’un réseau express vélo (REVe) long de 250 km et l’entretien et le développement du réseau existant
l’équipement de 9 000 nouveaux arceaux-vélos, l’installation de 30 nouveaux abris-vélos et 200 vélobox
Réduire les « points noirs » de la circulation sur voirie
en améliorant le fonctionnement de la rocade et des grandes pénétrantes (mise à 2x3 voies, échangeurs…)
en complétant le maillage des liaisons routières existantes par de nouvelles voiries « multi usages » (couloirs bus, vélo, covoiturage…)
en facilitant l’accessibilité routière aux transports collectifs et en développant la régulation dynamique du trafic
en fluidifiant le réseau existant par une amélioration du fonctionnement des carrefours et des giratoires
en développant les usages partagés de l’automobile : covoiturage (voies réservées, aires…) et autopartage (AMI
Appel à manifestation d’intérêt
autopartage, expérimentation dans les opérations immobilières d’une offre autopartage)
Les cinq axes du schéma des mobilités 2020-2030 de Bordeaux Métropole2/5
Axe 2 : fluidifier les liaisons Rive-droite / Rive-gauche
Relier efficacement et rapidement la Presqu’île au cœur métropolitain
en améliorant le fonctionnement de la liaison Presqu’île-Campus
en la complétant d’itinéraires du réseau vélo express
en optimisant la desserte ferroviaire
en réalisant une liaison circulaire reliant les boulevards via les deux ponts Chaban-Delmas et Simone-Veil
en étudiant l’opportunité d’une nouvelle liaison entre la gare Saint-Jean et Artigues
en étudiant l’opportunité d’une liaison par le fleuve (via un Bat3)
Renforcer la capacité de franchissement du fleuve
en restituant la voie cyclable au niveau du pont François-Mitterrand
en mettant en service le nouveau pont Simone-Veil
en rénovant la passerelle Eiffel
en aménageant le pont Saint-Jean pour permettre de nouveaux usages plus doux
en étudiant la mise en service d’un nouveau mode de franchissement via une liaison par câble entre les deux rives
en étudiant l’opportunité et la faisabilité d’un nouveau pont en aval du pont d’Aquitaine
en développant la desserte en Bat3
Axe 2 : fluidifier les liaisons Rive-droite / Rive-gauche
Relier efficacement et rapidement la Presqu’île au cœur métropolitain
en améliorant le fonctionnement de la liaison Presqu’île-Campus
en la complétant d’itinéraires du réseau vélo express
en optimisant la desserte ferroviaire
en réalisant une liaison circulaire reliant les boulevards via les deux ponts Chaban-Delmas et Simone-Veil
en étudiant l’opportunité d’une nouvelle liaison entre la gare Saint-Jean et Artigues
en étudiant l’opportunité d’une liaison par le fleuve (via un Bat3)
Renforcer la capacité de franchissement du fleuve
en restituant la voie cyclable au niveau du pont François-Mitterrand
en mettant en service le nouveau pont Simone-Veil
en rénovant la passerelle Eiffel
en aménageant le pont Saint-Jean pour permettre de nouveaux usages plus doux
en étudiant la mise en service d’un nouveau mode de franchissement via une liaison par câble entre les deux rives
en étudiant l’opportunité et la faisabilité d’un nouveau pont en aval du pont d’Aquitaine
en développant la desserte en Bat3
Les cinq axes du schéma des mobilités 2020-2030 de Bordeaux Métropole3/5
Axe 3 : Offrir des alternatives attractives aux liaisons métropole / hors-métropole
Poursuivre le rabattement des véhicules vers les lignes structurantes existantes des transports de Bordeaux Métropole
en augmentant la capacité des parcs-relais (250 nouvelles places à Buttinière et 200 places en plus à Galin), en optimisant les parkings sous utilisés, en développant une politique tarifaire plus attractive
en facilitant les itinéraires d’accès à ces parkings et en généralisant l’apaisement intra-rocade (réglementation du stationnement, limitation vites, zones 20/30…)
Optimiser et renforcer l’offre ferroviaire du RER Métropolitain et déployer une offre car-express
en mettant en service progressivement le « RER métropolitain » pour offrir des liaisons régulières et fréquentes (fréquence cible minima de 30 minutes) et en conditionnant le partenariat de Bordeaux Métropole à la proposition d’une offre tarifaire attractive
en réalisant le plan d’aménagement des pôles d’échanges multimodaux (en 2022 à Carbon-Blanc Sainte Eulalie, en 2023 au Bouscat Sainte Germaine, en 2025 à Talence Médoquine…)
en développant les services de « car-express » en partenariat avec le Syndicat Nouvelle-Aquitaine Mobilités, la Région Nouvelle-Aquitaine et les EPCI voisins
Réguler le trafic poids lourds
en demandant à l’État d’expérimenter une régulation du trafic des poids lourds sur la rocade par la modulation des tarifs de péages sur les autoroutes d’accès afin d’encourager le passage en dehors des heures de pointe
en amélioration les conditions et règles d’accès et de livraisons au centre-ville pour une distribution des marchandises plus apaisée / propre et encourager le report modal
en soutenant le fret ferroviaire : développement du site d’Hourcade, maintien des sillons fret en adéquation avec le RER métropolitain, soutien aux mesures en faveur du report modal de la route vers le ferroviaire
Axe 3 : Offrir des alternatives attractives aux liaisons métropole / hors-métropole
Poursuivre le rabattement des véhicules vers les lignes structurantes existantes des transports de Bordeaux Métropole
en augmentant la capacité des parcs-relais (250 nouvelles places à Buttinière et 200 places en plus à Galin), en optimisant les parkings sous utilisés, en développant une politique tarifaire plus attractive
en facilitant les itinéraires d’accès à ces parkings et en généralisant l’apaisement intra-rocade (réglementation du stationnement, limitation vites, zones 20/30…)
Optimiser et renforcer l’offre ferroviaire du RER Métropolitain et déployer une offre car-express
en mettant en service progressivement le « RER métropolitain » pour offrir des liaisons régulières et fréquentes (fréquence cible minima de 30 minutes) et en conditionnant le partenariat de Bordeaux Métropole à la proposition d’une offre tarifaire attractive
en réalisant le plan d’aménagement des pôles d’échanges multimodaux (en 2022 à Carbon-Blanc Sainte Eulalie, en 2023 au Bouscat Sainte Germaine, en 2025 à Talence Médoquine…)
en développant les services de « car-express » en partenariat avec le Syndicat Nouvelle-Aquitaine Mobilités, la Région Nouvelle-Aquitaine et les EPCI voisins
Réguler le trafic poids lourds
en demandant à l’État d’expérimenter une régulation du trafic des poids lourds sur la rocade par la modulation des tarifs de péages sur les autoroutes d’accès afin d’encourager le passage en dehors des heures de pointe
en amélioration les conditions et règles d’accès et de livraisons au centre-ville pour une distribution des marchandises plus apaisée / propre et encourager le report modal
en soutenant le fret ferroviaire : développement du site d’Hourcade, maintien des sillons fret en adéquation avec le RER métropolitain, soutien aux mesures en faveur du report modal de la route vers le ferroviaire
Les cinq axes du schéma des mobilités 2020-2030 de Bordeaux Métropole4/5
Axe 4 : Décarboner les mobilités
en privilégiant l’usage des « modes actifs », marche et vélo, qui sont « doux » pour l’environnement, bons pour la santé et le budget des ménages notamment pour les destinations de proximité
en mettant en œuvre le plan marche qui intègre le confort du piéton dans le partage de l’espace public et le renforcement du plan vélo qui intègre la sécurisation des parcours
en développant la mobilité électrique (bornes de recharge, prêt de VAE…)
en préparant l’évolution de la flotte de bus vers des véhicules propres (achat de 12 bus standards électriques, commande de deux bus hydrogène)
en mettant en place une ZFE
Zone à faibles émissions
Axe 4 : Décarboner les mobilités
en privilégiant l’usage des « modes actifs », marche et vélo, qui sont « doux » pour l’environnement, bons pour la santé et le budget des ménages notamment pour les destinations de proximité
en mettant en œuvre le plan marche qui intègre le confort du piéton dans le partage de l’espace public et le renforcement du plan vélo qui intègre la sécurisation des parcours
en développant la mobilité électrique (bornes de recharge, prêt de VAE…)
en préparant l’évolution de la flotte de bus vers des véhicules propres (achat de 12 bus standards électriques, commande de deux bus hydrogène)
en mettant en place une ZFE
Zone à faibles émissions
Les cinq axes du schéma des mobilités 2020-2030 de Bordeaux Métropole5/5
Axe 5 : Favoriser une nouvelle gouvernance
poursuivre les coopérations engagées avec les EPCI
Établissement public de coopération intercommunale
voisins afin de définir un nouveau mode de gouvernance des mobilités intégrant à la fois le bon fonctionnement des déplacements à l’intérieur de la Métropole, mais également au-delà afin de favoriser les échanges entre les territoires
un groupe de travail sera lancé sur cette thématique afin de proposer des scénarios à mettre au débat en 2022
la réflexion se poursuit avec le SMT
Syndicat mixte de transports
Nouvelle-Aquitaine Mobilités et les autres AOM
Autorité organisatrice de la mobilité
Axe 5 : Favoriser une nouvelle gouvernance
poursuivre les coopérations engagées avec les EPCI
Établissement public de coopération intercommunale
voisins afin de définir un nouveau mode de gouvernance des mobilités intégrant à la fois le bon fonctionnement des déplacements à l’intérieur de la Métropole, mais également au-delà afin de favoriser les échanges entre les territoires
un groupe de travail sera lancé sur cette thématique afin de proposer des scénarios à mettre au débat en 2022
la réflexion se poursuit avec le SMT
Syndicat mixte de transports
Nouvelle-Aquitaine Mobilités et les autres AOM
Autorité organisatrice de la mobilité
19 actions pour mettre en œuvre le schéma des mobilités 2020-2030
Transports collectifs :
mettre en œuvre la future concession de service public TBM
Transports Bordeaux Métropole
;
développer des services de « car-express » ;
mettre en service progressivement le « RER métropolitain » pour offrir des liaisons régulières et fréquentes ;
améliorer le réseau TBM existant et le développer ;
améliorer la vitesse commerciale des bus ;
développer le transports par câble.
Mobilités actives :
mettre en œuvre le 3e plan vélo ;
mettre en œuvre le 1er plan marche.
Voirie :
améliorer le fonctionnement de la rocade et des grandes voiries pénétrantes ;
améliorer le fonctionnement des voiries métropolitaines ;
désenclaver la Presqu’île ;
apaiser l’intra-rocade et les centrales urbaines et mieux intégrer les enjeux attachés au stationnement.
Innovation et logistique :
déployer les plans de mobilités employeurs ;
développer les usages partagés de l’automobile ;
développer l’attractivité et la capacité des parc-relais ;
soutenir le fret ferroviaire ;
optimiser la logistique urbaine ;
utiliser le potentiel offert par le fleuve.
Décarboner la mobilité.
Passer de 50 à 33 % de part modale pour l’automobile d’ici à 2030