Choose France 2025 : investissements annoncés en lien avec les mobilités

Quatre investissements industriels portés par des constructeurs de véhicules de transport collectif

• Le chinois Windrose Technology, dont le siège européen est établi en Belgique, investira 175 M€ pour créer une usine de camions électriques à Onnaing (Nord). La création d’un millier d’emplois est annoncée.
• Le groupe italien Iveco prévoit 100 M€ d’investissements en 2025 pour développer une nouvelle gamme d’autobus et d’autocars, une nouvelle génération de batteries électriques, et pour moderniser les procédés industriels de l’usine FPT de Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire). Le site de Garchizy (Nièvre) verra également un renforcement des activités de remanufacturing.
• Daimler Truck (Allemagne) investira plus de 92 M€ d’ici fin 2026 pour agrandir son site de Ligny-en-Barrois (Meuse), spécialisé dans les autobus électriques, et moderniser ses centres en France. La création de 600 emplois est annoncée.
• Le constructeur ibérique de matériel roulant ferroviaire CAF prévoit 50 M€ d’investissement sur cinq ans afin de tripler le volume de production sur ses sites français et de créer 200 emplois.

Trois investissements industriels dans les secteurs de la recharge, des batteries et des carburants durables

• L’opérateur portugais Powerdot, spécialisé dans la recharge rapide en espaces de retail, prévoit d’investir 100 M€ d’ici 2027 pour installer 4 000 bornes supplémentaires, principalement sur des sites partenaires tels que Carrefour, Coopérative U et Mousquetaires. Il revendique plus de 1 000 stations actives, 6 000 points de charge en France, un rythme moyen d’ouverture d’une station par jour et une présence dans l’ensemble des départements de la France continentale.
  • L’entreprise avait déjà été sélectionnée lors de l’édition 2023 de Choose France. En 2024, Powerdot a levé 100 M€ auprès d’Antin Infrastructure Partners et Arié Group, après une première levée de 150 M€ en 2022. À l’été, un financement vert de 165 M€ lui a été accordé par un consortium de six banques européennes.

• Le groupe japonais Nidec engagera près de 97 M€ entre 2025 et 2026 pour renforcer ses capacités industrielles sur quatre sites : Trémery (Grand Est), Orléans (Centre-Val de Loire), Sillac (Nouvelle-Aquitaine) et Fouillouse (Auvergne-Rhône-Alpes). Ces investissements porteront sur les moteurs, les générateurs électriques et les systèmes de stockage stationnaire par batteries.

• Le français H2V et l’allemand Hy2gen vont créer une coentreprise de 1,5 Md€ pour produire du carburant d’aviation durable. L’usine, qui devrait être opérationnelle en 2030, produira 75 000 tonnes par an et permettra d’éviter 240 000 tonnes de CO₂, soit une réduction de 84 % par rapport aux émissions du kérosène fossile. Le projet créera 165 emplois directs.

Infrastructures, décarbonation portuaire, télécommunications

• DP World (Émirats arabes unis) investira environ 260 M€ en France sur cinq ans. Sur ce montant, 120 M€ seront consacrés à des projets de décarbonation et de transition énergétique sur son terminal Eurofos, à Marseille. Les 140 M€ restants financeront un nouvel entrepôt à proximité du terminal intérieur d’Ottmarsheim, en Alsace.
• L’espagnol Cellnex, opérateur d’infrastructures de télécommunications sans fil, collaborant notamment avec le gestionnaire du réseau ferré espagnol, prévoit un investissement de 2,5 Md€ d’ici 2030 pour déployer plus de 5 000 nouveaux sites de couverture réseau en France.
• Le britannique ICON Infrastructure investira 500 M€ en fonds propres sur trois ans dans plusieurs secteurs : transition énergétique, transport et logistique, infrastructures sociales, télécommunications et traitement des déchets.